Soit une distance domicile-travail 2,5 fois plus longue pour les frontaliers que pour ceux qui travaillent en France
L’INSEE Grand Est a récemment publié une étude sur les déplacements domicile-travail des frontaliers résidant en France, et plus précisément dans la région Grand Est. A partir des données du recensement de la population de 2021, les auteurs décortiquent les trajets et les différences selon les pays de travail voire les zones d’emploi de résidence, mais aussi les modes de transport utilisés (principalement la voiture).
Retrouvez les résultats de l’étude INSEE sur les frontaliers résidant dans le Grand Est
Et sur les frontaliers résidant dans toute la France (INSEE)
A l’occasion de la publication des résultats de cette étude de l’INSEE, une table ronde a été organisée par l’Université de Lorraine afin de débattre de ce sujet central.
Après la présentation des principaux résultats de l’étude de l’INSEE par ses auteurs (Loïc Rousseau et Rémi Charrier), une table ronde autour de spécialistes de ces questions, notamment Rachid Belkacem (Université de Lorraine) et Isabelle Pigeron-Piroth (Université du Luxembourg), a permis de croiser les regards disciplinaires et les approches (voirprogramme ci-dessous). Ce panel a d’abord présenté les diverses facettes du travail frontalier : entre mobilité, multiplicité des profils socio-économiques, trajectoires sociales et familiales, inscription dans un territoire…Puis la question des motivations a été abordée, ainsi que celle des perspectives et des défis.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Isabelle Pigeron (4 mars 2025). Un trajet de 38 km en moyenne pour les travailleurs frontaliers résidant dans le Grand Est en France. Le travail frontalier en Suisse et au Luxembourg. Consulté le 15 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/13f18